Miraval : quand le rosé devient amer entre Brad Pitt et Angelina Jolie

Un domaine viticole mythique, une séparation houleuse et un milliardaire russe en toile de fond : plongez dans l’affaire qui agite Hollywood et la Provence.

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Un héritage viticole sous tension

Niché au cœur des collines provençales, le Château Miraval incarne bien plus qu’un simple domaine viticole. Acquis en 2008 par Brad Pitt et Angelina Jolie, ce joyau de 600 hectares – dont 20 consacrés à la vigne – est devenu synonyme de luxe, de célébrité… et désormais, de conflit juridique.

Le couple, alors en pleine gloire, avait transformé ce lieu en un symbole de leur amour, produisant un rosé primé (notamment par Wine Spectator) et attirant les projecteurs du monde entier. Mais depuis leur séparation en 2016, le domaine est au centre d’une bataille sans merci, où se mêlent argent, orgueil et stratégies judiciaires.

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La vente controversée : un milliardaire russe dans l’équation

Tout bascule en octobre 2021, lorsque Angelina Jolie décide de vendre ses parts dans le domaine (soit 50% des actions) à Yuri Shefler, un homme d’affaires russe déjà propriétaire de la marque de vodka Stoli. Le montant de la transaction ? Un montant estimé entre 100 et 150 millions d’euros, selon les sources.

Problème : Brad Pitt n’a pas été consulté. Pire, il affirme avoir découvert la vente par la presse, une révélation qui a déclenché sa colère. Pour l’acteur, cette décision unilatérale violerait un accord oral conclu lors de leur séparation, stipulant que ni l’un ni l’autre ne pourrait vendre ses parts sans l’aval de l’autre.

> « Ce n’est pas une question d’argent, mais de principe. Miraval, c’est notre histoire commune, notre héritage pour les enfants. » > — Une source proche de Brad Pitt (anonymat requis)

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La riposte judiciaire : Pitt contre-attaque

Refusant de laisser filer le contrôle du domaine, Brad Pitt a saisi la justice en février 2022, accusant Angelina Jolie de :

- Manquement à un accord contractuel (même non écrit) - Atteinte à la valeur patrimoniale du domaine - Conflit d’intérêts (Shefler étant un partenaire commercial de Jolie via sa société de vin, Tenute del Mondo)

Le tribunal de Los Angeles a été saisi, mais la procédure s’annonce longue et complexe, d’autant que :

✅ Le droit français (où se situe le domaine) pourrait primer sur les accords américains. ✅ Les enfants Pitt-Jolie (Maddox, Pax, Zahara, Shiloh, Knox et Vivienne) sont co-propriétaires via des trusts, compliquant les manœuvres. ✅ Yuri Shefler nie toute irrégularité et se dit « ravi de rejoindre ce projet exceptionnel ».

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Enjeux financiers et symboliques : bien plus qu’un vignoble

Au-delà des centaines de millions d’euros en jeu, ce conflit révèle des dynamiques bien plus profondes :

1. Un domaine qui vaut de l’or

- Production annuelle : ~150 000 bouteilles de rosé (vendu entre 20 et 30€ l’unité). - Chiffre d’affaires estimé : plus de 10 millions d’euros par an. - Valeur totale du domaine : entre 500 et 600 millions d’euros, selon les experts.

2. Une guerre d’ego post-divorce

La vente intervient dans un contexte de tensions persistantes entre les ex-époux, notamment autour : - De la garde des enfants (sujet récurrent devant les tribunaux). - De la gestion des biens communs (comme leur vignoble en France ou leur propriété de Los Feliz). - Des accusations mutuelles (Jolie a évoqué des « méthodes parentales inadéquates » de la part de Pitt).

3. L’ombre géopolitique

L’implication de Yuri Shefler, proche du Kremlin, ajoute une dimension géopolitique au dossier. Dans un contexte de sanctions contre la Russie, certains observateurs s’interrogent : cette vente pourrait-elle compliquer les relations commerciales du domaine ?

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Et maintenant ? Les scénarios possibles

Plusieurs issues sont envisageables, selon les experts juridiques :

🔹 Annulation de la vente : Si Pitt prouve qu’un accord oral existait, un juge pourrait invalider la transaction. 🔹 Rachat forcé : Pitt pourrait être contraint de racheter les parts de Jolie (à un prix potentiellement majoré). 🔹 Statut quo : La justice pourrait estimer que Jolie était libre de vendre, laissant Shefler propriétaire. 🔹 Accord à l’amiable : Une médiation pourrait aboutir à un partage des revenus ou une co-gestion forcée.

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Miraval, victime collatérale d’une séparation explosive

Au-delà des aspects juridiques, c’est l’âme du domaine qui est en jeu. Miraval, c’est :

- Un lieu chargé d’histoire (ancien monastère du XIIᵉ siècle, refuge de Picasso, studio d’enregistrement des Pink Floyd). - Un symbole de réinvention pour Pitt, passionné de vin, qui y a investi temps et énergie. - Un héritage pour les enfants, dont certains (comme Maddox) se destinent à reprendre le flambeau.

« Miraval, c’est comme un enfant pour Brad. Il ne veut pas le voir partir entre de mauvaises mains », confie un ami de l’acteur.

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Conclusion : un feuilleton qui n’est pas près de s’éteindre

Entre droit international, stratégies financières et rancœurs personnelles, l’affaire Miraval est bien plus qu’un simple litige immobilier. Elle illustre comment les passions humaines peuvent transformer un paradis provençal en champ de bataille.

Une chose est sûre : que la justice tranche en faveur de Pitt, de Jolie ou de Shefler, le rosé de Miraval n’aura jamais aussi bien porté son nom… rosé, mais avec une pointe d’amertume.

À suivre…